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L’insertion par
l’activité économique est un volet important des actions de
l’Association Départementale et mobilise des ressources humaines et des
moyens financiers. C’est d’origine du maraîchage sur des terrains de
culture mis à disposition gratuitement, qui nous permet d’accueillir
entre 10 et 14 personnes en contrats aidés de 6 à 24 mois.
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Les salariés en
insertion bénéficient d’un encadrement technique (salarié en CDI aux
Restos) et d’un accompagnement socioprofessionnel assuré par
l’association Alésie qui constitue une part essentielle du travail des
salariés sur eux-mêmes, et prend en compte les besoins spécifiques de
chacun.
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En terme
d’insertion, les pouvoirs publics financeurs (Etat et Conseil Général)
attendent des résultats mesurables : 25% sur l’emploi durable ; et des
sorties « positives » à hauteur de 60%. La sortie sur l’emploi durable
est la plus problématique, les autres consistant surtout en formations,
stages et évaluations en milieu de travail. Dans la dernière convention,
le résultat sur l’emploi durable a cependant été atteint, et plusieurs
salariés ont obtenu le CACES.
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Cet ensemble de
parcours d’insertion, appelé « sorties dynamiques » par la circulaire de
conventionnement se concilie difficilement avec les perspectives
d’emploi d’un public qui rencontre de graves problèmes sociaux.
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Toutefois, la nature
du chantier (travaux agricoles) permet d’atténuer le défaut de
qualification de ses salariés et l’on peut maintenir une production de
légumes élevée (30 tonnes de mai 2008 à mars 2009) qui est distribuée
aux personnes accueillies dans les Centres.
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Même en l’absence de
sorties sur l’emploi, les salariés en contrat aidé exercent aux Restos
un métier directement utile aux autres, dont ils peuvent être fiers et
auquel on peut affecter une valeur économique. C’est le fruit d’une
collaboration solidaire entre les bénévoles, l’encadrant technique et
les salariés en insertion eux-mêmes.
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On retrouve le sens de l’action des Restos selon laquelle des personnes
à qui on donne le temps de se reconstruire aident d’autres personnes qui
sont dans l’urgence alimentaire.
Journal des jardins N°1
Eté 2010
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